On appelle AIPR opérateur, l’Autorisation d’Intervention à Proximité des Réseaux requise pour le profil opérateur. L’opérateur est celui qui intervient directement sur le chantier à proximité immédiate des réseaux. Cela veut dire manipuler des engins de terrassement, creuser à la mini-pelle, faire une tranchée manuelle ou utiliser une aspiratrice-excavatrice sans endommager ce qui passe dessous. En clair, on attend de lui qu’il comprenne les règles du jeu, même s’il ne rédige pas les DT-DICT.
Et ce n’est pas accessoire. Parce qu’à quelques centimètres près, un coup de godet mal placé sur une canalisation gaz ou une fibre optique haute densité peut coûter très cher. Que ce soit en réparations, en sécurité ou en responsabilités partagées avec l’entreprise.
Sommaire :
Depuis la réforme anti-endommagement liée au décret DT-DICT (2011-1241), toute personne qui réalise des travaux à proximité de réseaux, que ce soit pour une collectivité ou une entreprise privée, doit être identifiable comme titulaire de l’AIPR. Et ce, avant même de poser un pied sur le chantier.
Ce n’est donc pas une formalité administrative, c’est une obligation réglementaire. Sans cette autorisation, un opérateur ne peut pas légalement intervenir dans une zone où des réseaux aériens ou souterrains sont signalés. Il faut une autorisation valide, basée sur un examen QCM réussi. L’attestation de compétences est à valider tous les 5 ans.
Tous les salariés réalisant une intervention à proximité des réseaux sont concernés par l’AIPR opérateur. Cela inclut les conducteurs d’engins, les terrassiers, les ouvriers, mais aussi les intérimaires ou sous-traitants amenés à intervenir dans une zone marquée DICT. Toute entreprise BTP, sous-traitant ou prestataire de service en terrassement est aussi concernée. L’obligation d’autorisation ne dépend pas de la taille de l’entreprise. Même une petite entreprise qui travaille sur une tranchée pour un lotissement est concernée.
La formation “Travaux à proximité des réseaux (AIPR)” de BVMH Formations a été conçue pour les opérateurs intervenant sur le terrain, là où la réglementation ne laisse aucune place à l’erreur. Ouvriers et techniciens : dès lors que vous manipulez une pelle, une scie ou une trancheuse en zone de réseaux enterrés, vous êtes en première ligne. Et pour être autorisé à intervenir, il faut désormais prouver que vous maîtrisez les fondamentaux de l’AIPR.
Cette formation AIPR s’appuie sur un programme dense, calibré pour le terrain, avec un seul objectif : sécuriser les travaux dès la phase d’intervention.
On commence par le socle : le décret anti-endommagement (DT-DICT), les responsabilités partagées entre les différents acteurs (opérateurs, encadrants, concepteur). Nous définissons le rôle exact de l’AIPR dans ce cadre légal. Pas de cours théorique indigeste : ici, on décortique les obligations à travers des cas d’intervention concrets, comme la lecture d’une réponse DICT ou la gestion d’un plan en classe C sur un chantier réel.
Un opérateur AIPR ne se contente pas de savoir “où creuser”. Il doit comprendre ce qu’il y a sous ses pieds. On aborde les grands principes de l’architecture des réseaux de distribution : gaz, électricité, fibre, eau potable… L’idée n’est pas de devenir ingénieur, mais d’avoir le bon niveau de vigilance selon le type de réseau détecté. Un câble HTA enterré à 30 cm n’implique pas les mêmes précautions qu’une canalisation d’assainissement en fonte ductile.
Le cœur de l’intervention en sécurité passe par le repérage. Le programme consacre un temps fort au marquage-piquetage : méthodes, matériels, erreurs fréquentes, bonnes pratiques. Les stagiaires s’entraînent directement avec des mallettes de repérage et reproduisent le marquage d’une rue complète à partir d’un dossier DICT. À la clé : savoir interpréter les indices de précision, poser les bons jalons au sol, et anticiper les zones à risque.
Les opérateurs ne rédigent pas les DICT, mais doivent les comprendre. On travaille donc l’analyse des documents réseaux en amont du chantier : lecture des classes de précision (A, B, C), repérage des incohérences ou des lacunes dans les réponses exploitants, identification des éléments critiques avant ouverture de tranchée. Chaque participant apprend à poser les bonnes questions avant d’agir, comme dans un vrai briefing de chantier.
La formation aborde ensuite les prescriptions d’exécution : règles d’approche, outils manuels ou mécaniques adaptés, techniques douces, ou encore interventions sans tranchée. En gros, comment travailler en toute sécurité sans risquer de percer un câble ou casser une canalisation. L’objectif est d’intégrer ces réflexes au quotidien, y compris sur les chantiers en tension.
Un module spécifique est dédié au récolement : savoir ce qui doit être transmis en fin de travaux pour mettre à jour les bases de données des exploitants. GNSS, plans de recollement, éléments du livrable : même si ce n’est pas toujours l’opérateur qui envoie les fichiers, il est souvent celui qui mesure ou repère. Et donc celui qui peut sécuriser (ou compromettre) la traçabilité du réseau après intervention.
La formation se déroule sur 1 jour (7h), avec un mélange de théorie, de cas pratiques, de mise en situation et d’entraînement au QCM AIPR (30 questions). Chaque participant passe l’examen sur tablette en fin de session, que nous mettons à disposition des opérateurs.
Chez BVMH Formations, chaque session est animée par un formateur expert de votre secteur. Notre approche est ludique, pédagogique et très ancrée dans les réalités de chantier. Les exercices mobilisent :
L’examen est préparé par l’ensemble des contenus abordés et les participants repartent avec plus qu’une autorisation. Ils repartent avec des réflexes professionnels sécurisants.
On y retrouve 30 questions, avec un barème spécifique :
L’objectif n’est pas de faire de vous un juriste du décret DT-DICT. Ce qu’on attend d’un opérateur formé AIPR, c’est qu’il sache :
Il ne s’agit pas de savoirs encyclopédiques. Mais ce sont des réflexes qui sauvent.
Découvrez la seule formation AIPR où vous jouez pour apprendre… et où vous apprenez pour ne pas jouer avec les risques.
Sur un plateau de jeu conçu comme un vrai chantier, vous analysez, choisissez et sécurisez chaque étape d’un projet en zone de réseaux.
Vous vivez les Travaux à proximité des réseaux de façon concrète, ludique et impactante.
Objectif : vous mettre dans la peau de l’opérateur qui doit agir vite, bien et en sécurité.