Examen AIPR : ce qu’il faut savoir avant de se lancer

Examen aipr

Travailler à proximité de réseaux enterrés nécessite obligatoirement une AIPR (Autorisation d’Intervention à Proximité des Réseaux). Elle permet la prévention des risques durant les travaux. Depuis le premier janvier 2018, la formation AIPR est obligatoire pour tous les intervenants sur chantier à proximité des réseaux souterrains. C’est-à-dire au moins un responsable en préparation et suivi des travaux, un responsable en préparation administrative et technique et l’ensemble des techniciens. Que l’on soit manœuvre, chef de chantier ou maître d’œuvre, l’Autorisation d’Intervention à Proximité des Réseaux est devenue un passage obligé. Cette attestation de compétences sécurise les interventions et permet de rester conforme à la réglementation DT-DICT. L’examen AIPR est un QCM réglementé, court, mais technique, qui exige de connaître les obligations du terrain. Et pour le réussir du premier coup, mieux vaut en comprendre les attendus plutôt que de s’en remettre au hasard.

 

Trois profils, un même enjeu : la sécurité des réseaux

La formation AIPR se décline en trois niveaux : opérateur, encadrant et concepteur. Chacun est associé à un rôle précis sur chantier, mais tous doivent prouver leur capacité à prévenir les dommages aux réseaux.

  • Pour l’opérateur, il s’agit souvent de conducteurs d’engins, d’ouvriers VRD ou d’intérimaires exposés au terrassement. Leur AIPR atteste qu’ils savent lire un plan DICT, respecter les classes de précision et utiliser les protections adaptées. 
  • Pour l’encadrant, souvent chef de chantier ou chef d’équipe, l’examen demande en plus la maîtrise des responsabilités légales, du phasage travaux et des contrôles à effectuer en amont. 
  • Quant au concepteur, salarié du maître d’ouvrage ou du maître d’œuvre en charge de la préparation ou suivi des travaux, l’attendu est élevé.  Il faut connaître les délais réglementaires, la doctrine de sécurisation, et anticiper les zones sensibles dès la conception des plans.

Quel que soit le profil, l’enjeu est le même : éviter l’arrachage de réseau, les coûts de réparation, les interruptions de service et les poursuites. Un simple câble fibre optique coupé peut mettre à l’arrêt un quartier. Un réseau gaz endommagé, et c’est l’évacuation du site, voire pire. Le but de la formation AIPR est de créer une culture du risque partagée, pour que plus personne ne creuse à l’aveugle.

Un QCM exigeant, même s’il est court

L’examen prend la forme d’un QCM de 30 à 40 questions selon le profil. Le QCM AIPR opérateur contient 30 questions. Le concepteur et l’encadrant passent un QCM de 40 questions. Pas de question piège, mais des formulations précises, souvent liées à des cas réels : “Vous détectez un réseau de classe C à 60 cm de profondeur. Que faites-vous ?”. “Le plan DICT n’est pas lisible, pouvez-vous débuter les travaux ?”. Les questions testent à la fois la connaissance du décret anti-endommagement, la lecture de plan, la reconnaissance de marquage-piquetage, et les bons réflexes à adopter. La durée est de 45 minutes maximum. Pour valider, il faut obtenir un score minimal de : 

  • 48/80 pour le concepteur et l’encadrant.
  • 36/80 pour l’opérateur.

L’examen AIPR doit être délivré par un centre de formation agrée par le ministère de la Transition écologique. Il peut être passé en centre agréé comme BVMH ou directement sur site. Il faut toutefois disposer d’un logiciel validé par le ministère. Chez BVMH, nous mettons à dispositions des salariés une tablette pour passer le QCM AIPR de façon réglementée. Le résultat est instantané. En cas d’échec, une nouvelle tentative est possible, mais il est préférable de s’y préparer correctement dès le départ.

Comment se préparer efficacement à l’examen AIPR ?

L’examen AIPR ne s’improvise pas, surtout pour les profils encadrants ou concepteurs. Le mieux reste de suivre une formation ciblée. Chez BVMH, la formation à l’AIPR ne se limite pas à du bachotage. Elle se base sur des situations concrètes : lecture de plan DICT, exercices de marquage-piquetage, analyse de cas réels d’incident chantier. Les participants : 

  • manipulent les vraies fiches réseaux, 
  • apprennent à reconnaître les classes de précision (A, B, C), 
  • apprennent à poser les bonnes questions au bureau d’étude ou au prestataire de détection
  • assimilent comment sécuriser une fouille,  
  • comment dialoguer avec les exploitants de réseaux, à 
  • Intégre les recommandations du guide technique anti-endommagement.

La formation AIPR peut durer une journée avec un accès direct à l’examen à la fin. Le contenu de la formation est ajusté au niveau de chaque participant. Un intérimaire opérateur n’aura pas les mêmes besoins qu’un conducteur de travaux. Et comme les questions évoluent (le ministère met régulièrement à jour la base de données), un bon organisme se tient à jour des dernières formulations. Par exemple, sur les nouveautés réglementaires comme la réforme du CERFA ou les précisions sur les investigations complémentaires.

Où et comment passer son examen AIPR ?

L’inscription peut se faire en ligne ou via un organisme de formation. Pour être valable, le centre (tel que BVMH) doit utiliser un outil d’examen homologué. Une fois le QCM AIPR validé, une attestation de compétences est remise. Il s’agit d’un document nominatif transmis à l’employeur qui conserve une copie et remet l’originale au salarié. La validité est de 5 ans, mais certaines entreprises demandent un recyclage de la formation en cas de changement de poste ou de nouvelles réglementations. Chez BVMH, les sessions sont organisées sur Toulouse et périphérie et dans tout le Sud de la France, avec possibilité d’intervention sur site pour les groupes ou entreprises.

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Plongez dans une formation AIPR pas comme les autres, pensée pour ceux qui veulent vraiment comprendre ce qu’il se passe sous leurs pieds.

Sur un plateau de jeu de mise en situation chantier, vous prenez les commandes : analyse de plans, détection de risques, coordination terrain.

L’objectif ? Vous apprendre à maîtriser chaque intervention à proximité des réseaux, sans vous faire piéger.

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Pourquoi choisir la formation plutôt que réviser seul ?

Passer l’examen sans formation est possible, mais risqué. Certaines questions sont contre-intuitives. D’autres exigent de connaître les seuils de profondeur à respecter pour chaque classe de réseau. La moindre erreur peut coûter l’attestation. Une formation permet de sécuriser son passage et de mieux ancrer les bons réflexes terrain. Elle donne aussi une légitimité face aux équipes ou au maître d’ouvrage : on ne s’improvise pas encadrant ou concepteur AIPR, on le devient. Et au-delà du diplôme, c’est l’assurance d’un chantier conforme, plus fluide et sans prise de risques à proximité des réseaux.

Comment bien choisir sa formation AIPR selon son profil métier ?

Toutes les formations AIPR ne se valent pas. Le contenu doit coller au réel, pas à un programme figé. Un opérateur a besoin d’être confronté à des plans DICT flous, à des marquages effacés par la pluie, à des consignes orales bancales. Un encadrant, lui, doit savoir quoi faire si le prestataire de détection est incomplet ou si le marquage n’est pas conforme à la norme NF S70-003. C’est là que le choix du bon intervenant fait toute la différence. Chez BVMH, on ne fait pas du contenu recyclé. Chaque formation est construite à partir d’études de cas issus des travaux que nos clients vivent au quotidien. Prenons l’exemple d’un chef de chantier qui coordonne des travaux à proximité de réseaux BT et gaz. Il ne suffit pas de savoir qu’un réseau classe A est censé être précis. Il faut aussi être capable de détecter un défaut de géoréférencement, de bloquer un engin avant l’impact, et de poser les bonnes questions au géomètre ou à l’exploitant. Ce niveau d’analyse s’acquiert dans des formations ciblées, avec des intervenants qui connaissent le terrain.

Examen AIPR : ce que les bons intervenants doivent vraiment transmettre

Les meilleures offres ne se contentent pas de “préparer à l’examen AIPR”. Elles outillent les professionnels pour prendre les bonnes décisions en situation de tension. Exemple : un opérateur voit un marquage rose partiellement effacé sur le trottoir. C’est un réseau électrique. Mais quelle classe de réseau ? À combien de cm peut-il creuser ? Doit-il faire remonter l’information ? La compétence ici, ce n’est pas de répondre juste à un QCM. Il faut savoir déclencher la bonne action sans délai. Un intervenant compétent ne bourre pas la tête avec du juridique. Il montre comment intégrer la prévention au quotidien des travaux. Il sait que le planning est tendu, que les réseaux ne sont pas toujours cartographiés, que le sous-traitant n’a pas fait sa DICT. Il forme avec cette réalité en tête. Il simule des conflits sur chantier, il fait manipuler des plans illisibles, il pose des cas limites.

Des offres adaptées aux besoins des entreprises de terrain

Les formations AIPR dispensées sur le papier ne valent rien si elles ne se déclinent pas en conditions réelles. C’est pourquoi les meilleures offres incluent des modules en intra, sur le site même des travaux, avec des plans réels et des contraintes logistiques réelles. Le formateur ne vient pas faire du PowerPoint, il s’immerge dans la réalité de l’équipe. Il identifie les lacunes, travaille les réflexes, corrige les automatismes dangereux. Il transforme un simple ouvrier en opérateur averti, capable de remonter un doute technique et de geler un terrassement. Certaines formations AIPR  proposent aussi un accompagnement post-examen : revue de chantier, contrôle des pratiques, mise en conformité des documents. Ces offres prolongent la formation pour ancrer les compétences dans la durée. Ce n’est pas une dépense, c’est une assurance anti-incidents.

Contactez-nous pour organiser une formation AIPR

Que vous ayez besoin de former 3 opérateurs ou une équipe complète en encadrement, BVMH adapte ses formations à vos contraintes. Nous intervenons sur chantier ou en salle, avec des offres modulables en fonction de vos profils et de vos obligations DT-DICT. Nos intervenants sont des anciens du terrain. Ils parlent le langage des travaux, connaissent les zones grises de la réglementation, et savent transmettre l’essentiel sans perdre de temps. Vous avez un projet urgent, un besoin de montée en compétences rapide, ou un contrôle prévu ? À Toulouse et dans le Sud de la France, on vous accompagne avec une offre sur-mesure et rapide à déployer. La formation AIPR devient un levier. Demandez votre session maintenant.

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